Un peu d’histoire…

blason collège 1953

Les bâtiments du collège en quelques dates

En avril 1932, le Conseil Municipal vote la construction d'un groupe scolaire dans le quartier Saint-Roch. Le projet comporte une école de filles, une école de garçons et une école maternelle.

Le chantier commence en 1938 par l'école des filles, puis se poursuit par l'école maternelle. Une partie des fondations de l'école des garçons est posée. Cependant, la guerre et les difficultés d'approvisionnement qu'elle entraîne font interrompre les travaux par intermittence, et définitivement en 1941.

La vieille école des garçons ayant été démolie pour permettre l'édification de la construction nouvelle, ceux-ci sont alors hébergés en partie dans l'école des filles et en partie dans des constructions annexes précaires (annexe Revil).

Les travaux reprennent en 1952 et en 1953, la construction de l'École de garçons Saint-Roch est achevée.

En 1958, le nombre d'élèves ayant augmenté, il est nécessaire de surélever le premier bâtiment construit.

Le 1er janvier 1968, l'école de garçons Saint-Roch devient le nouveau Collège mixte JEAN GIONO.

Le vieux bâtiment est rénové en 1990 et une nouvelle aile est construite. Ces derniers travaux donnent un aspect moderne et agréable à notre collège.

En 1998, un terrain situé en face du collège est aménagé en plateau d'évolution sportive par le Conseil Général des Alpes-Maritimes.

Le premier Principal du collège, Monsieur Charles MARIA, était natif de la Provence. Ce monsieur aimait les oeuvres de JEAN GIONO, aussi quand il fallut choisir un nom pour l'établissement, il proposa le nom de son auteur préféré au Conseil Général. Proposition acceptée, car depuis 1968 notre collège perpétue le nom du célèbre écrivain : "JEAN GIONO".

collège CPLe collège avant la construction de la nouvelle aile et l'ancien square

 

Quelques mots sur le quartier Saint Roch

Le quartier Saint-Roch faisait autrefois partie du quartier de Roquebillière (ou Rocabigliera). Les moines de l'abbaye de Saint-Pons y avaient quelques terres qu'ils cultivaient et arrosaient avec les eaux du Paillon.

Au milieu du XVIIème siècle, une partie de la population niçoise se décide à sortir des murs protecteurs de la cité (enceinte du Vieux Nice). La campagne du Paillon compte alors parmi les lieux attractifs : la terre y est particulièrement riche, nourrie par le fleuve et ses affluents, ce qui la rend appropriée pour les cultures. Le quartier de Roquebillière commence ainsi à se peupler. On y plante des orangers, des oliviers et de la vigne. Les terres qui ne sont pas utilisées pour la culture le sont pour les pâturages. On trouve des fermes et des moulins.

Puis, avec l'année 1631, arrive un grand trouble : Nice est touchée par une épidémie de peste. Temps de peur et de dévotion, les habitants des quartiers de Roquebillière, du Mont-Gros et de Riquier font le vœu d'édifier une église en l'honneur de Saint Roch, patron considéré comme le saint protecteur contre la peste. Une vingtaine d'années plus tard, le 27 décembre 1652, l'autorisation de construction est accordée : une première église est  achevée en 1660. La population augmentant rapidement, cette église finit cependant par être jugée trop petite. La construction d'un nouveau lieu de culte est décidée. Les travaux de la nouvelle église Saint Roch (celle que nous connaissons) débutent en 1788, ils s'achèvent en 1790. Le quartier prend le nom de "quartier Saint Roch" lorsque l'église est érigée au rang de paroisse.

A la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle, Saint Roch est encore une campagne. La presse locale de l'époque mentionne qu'elle occupe même l'« une des plus belles positions dans la campagne de Nice ».

Cette campagne s'industrialise cependant peu à peu. Et de nouvelles installations – plus ou moins liées à la modernité et au rattachement de Nice à la France – s'implantent : le chemin de fer et la gare, l'usine à gaz, les abattoirs, des casernes militaires, des industries…

efstin saint roch

Le festin de la Saint-Roch, par Clément Roassal (première moitié du XIXème siècle)
avec l'aimable autorisation du Musée Massena à Nice.

"Le festin du quartier se déroule sur un espace planté d'arbres, devant la chapelle. Il se déroule les 15 et 16 août et, du fait de la chaleur, il commence après le coucher du soleil et se prolonge dans la nuit.
Des tentes abritent des estaminets.
Les costumes nous montrent que toutes les couches de la population y participent. S'il est facile de différencier les costumes populaires et les robes et chapeaux à la mode (vers1830-40) des femmes, c'est plus difficile en ce qui concerne les hommes car ceux du peuple adoptent le port du haut-de-forme le dimanche et les jours de fête." (notice du musée Massena).

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